L’homme le plus riche de Babylone

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L’homme le plus riche de Babylone

Les secrets de l’or et de la fortune des anciens relatés à travers des paraboles inspirantes

Auteur : George Samuel Clason.

Nombre de pages : 144.

Éditeur : Un monde différent.

Date de sortie originale : 1926.

Titre original: The Richest Man in Babylon.

Temps de lecture du livre estimée : 6 heures.

Temps de lecture du résumé estimé : 30 minutes.

À propos de l’auteur

Homme d’affaires et écrivain américain, George Samuel Clason a été essentiellement connu pour son livre « The Richest Man in Babylon ». Il a également écrit une série de brochures d’information sur l’économie et la réussite financière à partir de 1926.

Ses paraboles étaient distribuées par les banques et les compagnies d’assurance.

Pour sa carrière, il a fondé deux sociétés, dont Clason Map Company de Denver en Colorado et Clason Publishing Company.

Clason Map Company a publié le premier atlas routier des USA et du Canada bien qu’elle n’ait pas survécu à la Grande Dépression, une importante crise économique des années 1930.

Il est né en Louisiane en Missouri en 1874 et a fréquenté l’université du Nebraska. L’auteur a servi dans l’armée américaine durant la guerre hispano-américaine de 1898. George Samuel Clason s’est marié deux fois.

Son premier mariage était avec Ida Ann Venable et le second avec Anna Burt. Il est décédé à Napa en Californie et repose au cimetière national du Golden Gate dans le comté de San Mateo dans le même État.

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Résumé du livre « L’homme le plus riche de Babylone » de George Samuel Clason

Ce livre de George Samuel Clason présente dix contes à travers lesquels ils évoquent des paraboles intéressantes destinées à l’homme moderne.

Le cadre se situe dans l’antique civilisation de Babylone qu’on reconnaît tout particulièrement pour être le berceau historique de la finance.

À travers les chapitres du livre, l’auteur nous dévoile les secrets qui ont fait la réussite des anciens. Il va présenter les différents moyens simples qui leur ont permis de s’enrichir.

Il évoque les principes qui leur permettaient de se libérer de leurs dettes. Il nous apprend dans chacune des fables comment acquérir de l’agent, comment le garder et comment le faire fructifier davantage. Il fait découvrir le chemin de la prospérité pour soi et pour sa famille.

Les 10 contes du livre « L’homme le plus riche de Babylone » de George Samuel Clason 

  • L’histoire de l’homme qui désirait de l’or,
  • Le récit d’Arkad, l’homme le plus riche de Babylone,
  • Les sept techniques pour remplir ses poches,
  • Le désir des anciens d’avoir de la chance,
  • À propos des cinq lois de l’or,
  • Le conte de Rodan, le prêteur d’or de Babylone,
  • La forteresse incarnée dans les murs de Babylone,
  • La grande vérité apprise par Dabasir, le marchand de chameaux de Babylone,
  • Les détails des tablettes d’argile de Babylone,
  • Le prince marchand de Babylone, parmi l’un des babyloniens les plus favorisés par la chance.

Chronique du livre L’homme le plus riche de Babylone 

Introduction 

Le livre « L’homme le plus riche de Babylone » est un livre thérapeutique qui se présente par la même occasion comme étant un guide financier. Il parle de la réussite personnelle produite de nos efforts et de notre savoir-faire en l’illustrant par les aventures de différents personnages répartis sur plusieurs générations.

L’auteur a choisi Babylone pour le déroulement de ses contes. Cette ville antique a longtemps été considérée comme étant le précurseur de différents principes financiers. Dans les temps anciens, cette ville était devenue la plus riche du monde.

Les lois auxquelles l’argent est soumis n’ont pas changé à ce qu’il y avait il y a 6000 ans de cela à Babylone. L’agent permet de jouir des meilleures choses de la vie.

Il est facile de l’acquérir quand on connaît les principes pour y parvenir. S’il permet toutes les fantaisies et l’opulence, il se qualifie comme la mesure du succès à notre époque. Ce livre permet de développer son intelligence financière.

Pour devenir riche, il faut savoir économiser, investir et attirer la chance. Il est aussi recommandé de s’entourer d’experts et de gens compétents pour augmenter constamment son capital financier.

Chapitre 1 : L’homme qui désirait de l’or

Bansir est un fabricant de chars de Babylone. Découragé, il est assis sur la muraille entourant sa propriété en regardant tristement un char inachevé. Sa femme est en train de l’observer et lui rappelle qu’ils n’ont plus de nourriture, qu’il devrait finir son char et le livrer pour être rémunéré.

Son meilleur ami, Kobbi le musicien, vient à ce moment-là lui demander deux shekels. Bansir lui répondit que s’il avait deux shekels, il les garderait étant donné qu’ils seraient toute sa fortune. Outré, Kobbi lui fit la remarque que s’il n’avait pas un shekel pourquoi il restait sans rien faire sur sa muraille.

Bansir lui avoue qu’il a rêvé qu’il était riche avec une bourse bien remplie. Dans son songe, il lançait en toute insouciance des shekels aux mendiants. Qu’il avait de l’or, qu’il était confiant en l’avenir, qu’il achetait tout ce qu’il voulait pour lui et pour sa femme.

Réveillé, il fut emporté par un sentiment de révolte, car il s’est rappelé que sa bourse était vide. Il s’est demandé s’ils sont stupides, pourquoi vivaient-ils dans la ville la plus riche du monde et qu’ils ne possédaient rien.

Il dit alors à son ami « Ta bourse est vide, tu veux, toi, mon meilleur ami, m’emprunter deux shekels, mais ma bourse est aussi vide que la tienne. ». Il s’est demandé ce qui ne va pas, pourquoi ne peuvent-ils pas, lui et son ami, acquérir plus d’argent et plus d’or ?

Il admet avoir toujours travaillé en fabriquant les plus beaux chars de Babylone. Il a tant espéré que les dieux lui apporteraient de la prospérité. Il s’est tristement aperçu qu’ils ne le feront jamais.

Kobbi lui avoua qu’il n’était pas non plus, plus satisfait que lui, que l’argent qu’il gagna avec sa lyre était vite dépensé, qu’il voudrait avoir une lyre plus grosse pour jouer admirablement la musique qu’il avait imaginée.

Bansir dit à son ami qu’il devrait avoir une telle lyre reconnaissant que personne à Babylone ne pourrait la faire résonner mieux que lui. Le seul problème : comment la lui procurer ? Ils sont tous les deux pauvres tels que les esclaves du roi.

Kobbi s’interrogea alors s’ils ne devaient pas chercher à connaître les moyens qui permettaient à ces riches d’avoir de l’or. Et qu’ils pourront ensuite faire comme eux.

Bansir lui répondit qu’il existait peut-être un secret qu’ils pourront apprendre s’ils pouvaient dénicher ceux qui le connaissaient.

Kobbi se rappelle alors avoir vu leur ami Arkad sur son char doré. Il s’agit de l’homme le plus riche de Babylone. Le roi fait même recours à son or pour les affaires du trésor. Il possédait un revenu qui permettait à sa bourse d’être toujours pleine.

Bansir lui fit signe d’aller votre Arkad pour lui demander des conseils à propos de sa réussite.

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Chapitre 2 : L’homme le plus riche de Babylone

Arkad était un homme très riche de l’ancienne Babylone. Sa fortune était si immense qu’elle forçait l’admiration. Il en donnait aux pauvres, en faisait profiter à sa famille et dépensait beaucoup aussi pour lui-même.

Comme sa fortune augmentait abondamment, il ne pouvait dépenser tous ses gains en une année.

Un jour, certains de ses amis virent le voir et lui fit remarqué qu’il portait les plus beaux habits et savourait les mets parmi les plus exquis alors qu’eux devaient se résigner à travailler pour nourrir leur famille.

Ils lui demandèrent les raisons qui ont fait que le sort l’ait choisi pour profiter des bonnes choses de la vie plutôt qu’eux, alors que tous sont méritants.

Arkad leur répondit tout simplement qu’ils n’ont acquis rien d’autre que des besoins vitaux, ceux qui sont primaires. Il leur dit qu’ils ne possédaient pas encore les règles permettant d’accéder à la richesse et qu’ils ne les appliquaient pas.

Dans sa jeunesse, selon toujours cet homme le plus riche de Babylone, il aurait appris que la fortune est un pouvoir. Elle lui permettait de posséder les plus beaux objets, de voyager, de savourer de succulents repas, d’acquérir de précieuses parures ornées d’or et de pierres précieuses et d’édifier des temples pour les dieux.

Elle lui aurait permis de jouir de tous les plaisirs des sens et de la satisfaction de l’âme.

Depuis, il s’était promis d’avoir toutes ces belles choses que la vie pouvait offrir. Il s’était promis de ne pas se contenter des choses ordinaires, de ne jamais rester à l’écart en enviant les riches.

Comme il avait des parents avec un niveau de vie modeste, il eut compris qu’il devait consacrer du temps pour étudier et approfondir ses connaissances.

Le temps, disait-il, tout le monde en a en abondance. Tout comme ces amis-là en ont. Pour ce qui est l’étude, il était question de trouver le meilleur moyen d’accumuler la richesse et l’appliquer une fois l’avoir déniché.

Il s’est mis alors à raconter son histoire avec Algamish, un très riche prêteur d’argent de la ville. Lorsqu’Arkad était encore un simple scribe chez le maître de la ville, cet homme lui aurait commandé une copie de la neuvième loi. Il souhaitait prendre sa commande dans deux jours.

Cependant, quand il revint, Arkad n’avait pas fini son travail, ce qui n’a pas manqué de le mettre en colère. Mais, à ce moment-là, il eut le courage de lui poser une question : « Dites-moi comment je peux devenir riche, et je travaillerai toute la nuit pour graver le restant du texte ». Algamish lui sourit alors et accepta sa requête.

Une fois le travail achevé au lever du soleil, Algamish lui dit qu’il avait accompli une partie du marché et qu’il était à son tour prêt à tenir la sienne. Il dit qu’il avait trouvé la richesse lorsqu’il a décidé qu’une partie de ce qu’il gagnait devait lui appartenir. Selon lui, cela devrait aussi être le cas pour Arkad.

 « C’est tout », lui a rétorqué Arkad. Il lui répondit que ce qu’il gagnait, il pouvait déjà le garder.

Le riche prêteur lui expliqua que non. Il lui demanda s’il ne payait pas son couturier, son cordonnier, s’il n’achetait pas sa nourriture et s’il ne payait pas son loyer. Il lui a fait prendre conscience qu’il payait tout, sauf lui.

S’il gardait un dixième de ce qu’il gagnait, il mettrait dix ans pour obtenir l’équivalent de ce qu’il gagne en un an. Il fallait alors que du salaire qu’il a reçu d’Algamish, il lui payait lui-même sa part à lui.

Arkad a donc décidé d’appliquer ce principe. Chaque fois qu’il était payé, il mettait de côté une pièce de cuivre sur dix. Et aussi étrange que cela puisse paraître, il ne manquait plus d’argent qu’auparavant.

Suite à des erreurs dans la gestion des sommes accumulées, Algamish revient le voir et prend la peine de vérifier s’il a suivi ou non ses conseils.

Il lui fit la remarque :

  • Qu’il a bien reçu la leçon,
  • Qu’il a d’abord appris à vivre avec moins que ce qu’il pouvait gagner,
  • Qu’il a ensuite appris à demander l’avis de ceux ayant de l’expérience,
  • Qu’il a appris à faire travailler l’or pour lui.

En somme, voilà ce qu’Arkad a appris de cette leçon : acquérir l’argent, le mettre de côté et l’utiliser.

Au vu de cette compétence, Algamish lui propose un poste à responsabilité. En vieillissant et avec ses fils qui ne pensaient qu’à dépenser, il lui confie la gestion de ses terres à Nippur.

Il l’engage en tant que partenaire avec qui il va partager ses biens. En ayant appris les trois règles de la gestion de la richesse, cet homme a su accroître la valeur de ses richesses.

Un ami lui fit la remarque qu’il était chanceux d’hériter d’Algamish. Il répondit que c’était uniquement parce qu’il avait tout simplement le souhait de s’épanouir et de prospérer avant même de l’avoir rencontré.

Cet ami lui dit qu’il a eu le courage de poursuivre ses objectifs même s’il a rencontré un échec.

 « Volonté ! » répliqua Arkad, cela relevait d’une pure aberration. Il n’avait seulement que la détermination et la rigueur pour terminer le travail qu’il s’est engagé de faire.

Un autre ami lui fit la remarque que si ce qu’il disait était vrai et raisonnable, tous les hommes pourraient alors le faire, et dans ce cas, il n’y aurait pas assez de richesse pour tout le monde.

À cela il répondit que la richesse augmentait au fur et à mesure que les hommes dépensaient leur énergie et que chaque homme n’était tout simplement pas en mesure de prévoir sa propre limite.

Il leur conseilla d’appliquer les conseils prodigués par Algamish. Quand les bénéfices s’accroissent, les pourcentages le sont également. Tout comme les profits. Le trésor doit travailler pour nous. Il doit être notre esclave et non l’inverse.

Leçon à tirer : une partie de ce que vous gagnez doit vous revenir à vous-même. Vous devez la conserver.

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Chapitre 3 : Les sept moyens de remplir une bourse vide

Ce chapitre évoque les 7 moyens pour devenir riche. Les préceptes sont proposés par Arkad après que le roi Sargon revint à Babylone une fois avoir vaincu les Etamites. Comme il trouva la situation assez grave, il demanda des explications auprès de son chancelier.

Celui-ci lui expliqua donc que le peuple n’est plus en mesure de subvenir à leur besoin après quelques années de prospérité. La richesse est réservée à une partie de la population qui sait comme devenir fortunée. Le roi se disait alors pourquoi les gens ne pourraient-ils pas apprendre à devenir riches.

Il a demandé à son chancelier qui est la personne qui connaissait le mieux la façon pour le devenir. C’est alors qu’intervient Arkad.

Le roi souhaitait que Babylone devienne la ville la plus riche au monde. Sa population devait apprendre comment acquérir la richesse. Arkad accepta de les enseigner. Il devait donner son cours à 100 personnes choisies. Pendant sept jours, il allait expliquer les sept moyens qui permettraient de garnir sa bourse.

Premier moyen 

Faire une épargne. Pour chacune des dix pièces récoltées, il ne faudrait en dépenser que neuf.

Second moyen 

Contrôler les dépenses. Pour que les gains puissent couvrir toutes les dépenses et pouvoir en mettre de côté, il est important de savoir dépenser. Il est essentiel de bien distinguer les dépenses obligatoires et les désirs.

Troisième moyen

Faire fructifier son or. Une fois que l’épargne s’accumule, il faut mettre son or au travail. La richesse se trouve dans les revenus qui continuent à rapporter. Mettre chaque pièce au travail pour qu’elle se reproduise.

Quatrième moyen 

Préserver son trésor contre la perte. Cela consiste à assurer la sécurité de son capital. Il faut le placer dans un endroit sûr, le prêter à des personnes de confiance et être en mesure de rembourser.

Cinquième moyen 

Posséder sa propre maison et la rentabiliser. Chacun doit posséder une maison pour loger sa famille et avoir un jardin potager pour les nourrir. Pour la construire, il est possible de faire des emprunts. Le prêteur sera ainsi payé avec la même régularité que le paiement du loyer.

Sixième moyen 

Économiser pour sa retraite. S’assurer un revenu pour son avenir : acheter des maisons, des terres, souscrire une assurance, etc.

Septième moyen 

Multiplier ses revenus et augmenter son habileté à acquérir davantage de biens. Le désir d’être riche n’est rien sans l’accomplissement. Le désir doit être petit au départ, mais bien clair. Il doit être raisonnable pour être réalisable.

Chapitre 4 : La déesse chance

Le désir d’avoir de la chance est toujours le même dans le cœur des hommes d’il y a 4000 ans en comparaison à celui d’aujourd’hui. D’après un proverbe babylonien : « Si un homme a de la chance, il est impossible de prédire la grandeur de sa richesse. Lancez-le dans l’Euphrate et il en ressortira avec une perle à la main. »

Dans la Babylone antique, il n’y avait pas d’école, mais un centre d’apprentissage ou le Temple de la Connaissance. Des professeurs volontaires y expliquaient la sagesse et divers sujets d’intérêts populaires.

Un soir, quand Arkad demandait le sujet de discussion du jour, un tisserand se leva et prit la parole. Il dit avoir eu ce jour-là la chance d’avoir trouvée une bourse remplie de pièces d’or et qu’il aimerait que ce soit ainsi tous les jours. C’est ainsi qu’il proposait d’ouvrir le débat à propos des manières qui permettraient d’attirer la chance.

Arkad lui répondit que c’est un sujet passionnant. Il affirma que la chance n’était que le fruit du hasard pour certains tandis que d’autres croyaient en la bonne déesse Ishtar. Il demanda à ses amis ce qu’ils en pensèrent.

Un jeune homme prit la parole pour dire que la chance était relative aux salles de jeux, mais qu’il n’avait pas encore eu les faveurs de la déesse.

À cet avis, Arkad sourit. Il répondit que la déesse se plaisait à aider les gens dans le besoin et ceux qui travaillaient dur. Lui, il le chercherait plutôt là où les hommes travaillent et agissent pour mériter des récompenses, et non dans les salles de jeux ni dans les courses de chevaux.

La chance est pour lui une bonne occasion qui se présente à ceux qui travaillent et qui sont honnêtes. La situation est inversée quand on parle du jeu. Selon lui, les chances se détournent toujours des joueurs pour s’orienter vers les propriétaires des salles de jeu.

Personne dit-il, au moins dans sa connaissance, n’avait pu faire fortune dans les jeux de hasard. À son tour, un marchand âgé se leva et prit la parole : il disait que la chance peut s’approcher d’un homme qui la laisserait s’échapper sans le vouloir pour éprouver ensuite un grand regret.

En réalité, il souhaitait raconter une histoire qui lui est arrivée. Lorsqu’un ami avait le projet d’acheter une terre aride, y construire une roue actionnée par des bœufs pour y amener l’eau, et en vendre des parcelles aux citadins qui désireraient jardiner, son père lui a demandé d’y investir le dixième de ses gains.

Bien qu’il ait trouvé l’idée intéressante, étant jeune, il a choisi d’investir dans de beaux vêtements, pour lui et pour sa femme. Ce projet s’est alors avéré très profitable. Une chance qu’il n’avait pas saisie alors qu’elle se présentait à lui. « La chance attend et vient à l’homme qui saisit l’occasion. »

Arkad se retourna dès lors vers le tisserand et lui dit qu’il peut très bien constater que la chance ne pouvait être quelque chose qu’on désire et qu’il ne peut croiser le chemin d’un homme qui ne fournit aucun effort.

La chance est souvent une occasion qu’il est essentiel de saisir au bon moment. Ce ne sont uniquement que les hommes d’action qui peuvent avoir plus de chance.

Leçon à tirer : ce sont uniquement les hommes d’action qui sont favorisés par la chance.

Chapitre 5 : Les cinq lois de l’or

Dans ce chapitre, le vieux Kalabab raconta à ses serviteurs l’histoire de Nomasir, le fils d’Arkad. Arkad étant l’homme le plus riche de Babylone. Son fils Nomasir vivait chez lui le temps de devenir un héritier.

Le moment venu, Arkad lui dit à son fils qu’il n’hériterait de son bien que lorsqu’il serait capable de le gérer convenablement. Il lui expliqua qu’il doit parcourir le monde en exposant son habilité à acquérir l’or et à se faire respecter par les hommes.

Il lui a donné deux choses qu’il n’avait pas lorsqu’il était à ses débuts en tant qu’investisseur : un sac d’or et une tablette d’argile sur laquelle étaient inscrites les cinq lois de l’or. Il lui a demandé de revenir dans dix ans et lui faire un compte rendu de ses actes.

S’il aurait fait ses preuves, il deviendra son héritier. Dans le cas contraire, il donnerait toute sa richesse aux prêtres afin que ceux-ci puissent prier pour son âme auprès des dieux.

Après dix ans, Nomasir revient avec sa femme et ses enfants pour donner ses comptes rendus à ses parents. « Mon père, je m’incline devant votre sagesse. », commença-t-il. Il admettait qu’il avait très mal géré l’or de son père et qu’il avait tout perdu.  

Ce n’est là qu’il s’est souvenu de la tablette comprenant les cinq règles d’or et qu’il allait présenter à l’auditoire qui était rassemblé devant lui.

Première règle

« L’or vient volontiers, en quantité toujours plus importante à l’homme qui met de côté non moins du dixième de ses gains pour créer un bien en prévision de son avenir et de celui de sa famille. »

Il dit avoir suivi la première loi et a mis de côté des pièces de ses premiers gains. Il était alors chef d’équipe d’esclave en charge de construire le nouveau mur de la ville de Ninive.

Deuxième règle

« L’or travaille diligemment et de façon rentable pour le sage possesseur qui lui trouve une utilisation profitable, se multipliant même comme les troupeaux dans les champs. »

Le maître des esclaves lui avait proposé d’acheter du métal à plusieurs dans le cadre de la fabrication des portes de la ville. Il a également accepté d’autres investissements.

Troisième règle 

« L’or demeure sous la protection du possesseur prudent qui l’investit selon les conseils des hommes sages. »

Ces hommes avec lesquels le fils d’Arkad avait conclu des affaires étaient des hommes sages, capables de gérer l’or de façon avantageuse.

Quatrième règle

« L’or échappe à l’homme qui l’investit sans but dans des entreprises avec lesquelles il n’est pas familier ou qui ne sont pas approuvées par ceux qui connaissent la façon d’utiliser l’or. »

Les investisseurs avec qui Nomasir avait choisi comme partenaire discutaient sans cesse avec lui des plans. Ils ne prenaient aucun risque et faisaient attention pour ne pas perdre le capital.

Cinquième règle 

« L’or fuit l’homme qui le forcerait à rapporter d’impossibles gains ou qui suivrait le conseil séduisant des fraudeurs et des trompeurs ou qui se fierait à sa propre inexpérience et à ses désirs romantiques d’investissement. »

Nomasir affirmait avoir suivi les cinq règles de l’or qui se sont avérées justes pour chacune des étapes. Il a ainsi ramené à son père le sac d’or qu’il lui avait offert et deux autres en échange de la tablette d’argile. Il jugeait que celle-ci était beaucoup plus chère que de l’or. Grâce à la sagesse de son père, il a pu devenir riche.

Pour terminer son récit, Kalabab conclut : « La force de vos propres désirs contient une puissance magique. Guidez cette puissance grâce à la connaissance des cinq lois de l’or et vous aurez votre part des richesses de Babylone. »

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Chapitre 6 : Le prêteur d’or de Babylone

Ce sixième chapitre raconte l’histoire de Rodan. Il a confectionné le dessin des fers de lance de la garde royale. Content et satisfait de cette œuvre, le roi lui remit cinquante pièces d’or. Ne sachant pas quoi faire de cet argent, Rodan se rendit auprès du prêteur d’or de Babylone, Mathon.

Il lui demanda ce qu’il pouvait en faire. Sa sœur souhaitait emprunter cet argent à son mari pour qu’il devienne un riche marchand.

Mathon dit à son ami que l’or et la richesse demandaient une grande responsabilité, surtout vis-à-vis des autres et de la société. Ils peuvent procurer la peur de tout perdre, d’être trahi ou encore d’être en difficulté.

Mais, ils peuvent aussi nous faire sentir puissant et apte à être bon. Son conseil était de faire en sorte que l’emprunteur ne lui causerait aucun souci.

Il existe deux sortes d’emprunteurs, ceux dont la valeur de ses prêts se base sur :

  • Les possessions (prêt basé sur la propriété),
  • L’effort humain (prêt remboursé avec le salaire).

Lorsque vous souhaitez prêter de l’argent à un ami, il faut s’informer sur son projet. Qu’est-ce qu’il souhaite faire avec cet emprunt ? Maîtrise-t-il le projet en question ? S’il sait répondre à ces questions, l’argent sera investi en toute sécurité. Dans le cas contraire, il vaut mieux faire attention et ne pas emprunter.

Mathon dit à Rodan que sa sœur devait demander à son mari un plan à la fois réfléchi et réalisable avant qu’il puisse lui emprunter de l’argent.

Un sage prêteur est celui qui sait conserver son or et veille à ne pas le déposer dans des mains malhabiles. « Un peu de prudence vaut mieux qu’un grand regret », voilà l’écriteau gravé sur le coffre à gages de Mathon.

Chapitre 7 : Les murs de Babylone

Ce chapitre relate un conte autour des murs de Babylone, à l’époque où le vieux Banzir montait la garde sur la passerelle à leur sommet. Banzir était un guerrier farouche. L’accès à ces murs était défendu par de vaillants soldats. La vie de la grande cité et de ses centaines de milliers d’habitants en dépendait.

Le roi menait encore une grande expédition à l’Est contre les Alamytes quand les armées assyriennes attaquaient Babylone depuis trois jours. Ils étaient à ce moment précis en train de concentrer toute leur énergie contre une partie de ces murs et contre sa porte.

Un vieux marchand avait supplié Banzir de faire tout son possible pour que les attaquants n’arrivent pas à entrer dans la cité. Il lui répondit que les murs de Babylone étaient bien solides et qu’il devait se calmer. Il lui dit que les murs allaient les protéger tous.

Une femme tenant un bébé dans ses bras implora, à son tour, Banzir de lui parler de toute la vérité concernant ce combat. Il lui demanda de retourner chez elle. Il lui disait que les portes résisteraient aux béliers. Et lui expliqua que ceux qui tentaient d’escalader les murs étaient déjà attendus par une lance.

Une petite fille inquiète et apeurée vint tirer la ceinture de Banzir pour savoir ce qu’allaient devenir sa mère et son petit frère qui n’était qu’un bébé. Banzir la rassura. « Les murs de Babylone vous protégeront. », lui disait-il, et de continuer : « C’est pour la sécurité des gens comme toi que la bonne reine Sémiramis les a fait construire, il y a cent ans. ».

Arrivés à la cinquième nuit de la quatrième semaine, d’importants bruits s’élevèrent chez les défenseurs. Les peurs s’évanouissaient. Les angoisses ressenties durant des semaines devenaient des cris de joie. Encore une fois, les murs de Babylone avaient su repousser les ennemis, combien ils pouvaient être terribles.

Dans les murs de Babylone, on pouvait voir le désir de sécurité de tout être humain. Il a besoin d’être protégé. Ce désir s’amplifie de plus en plus de nos jours en comparaison à celui d’autrefois.

À l’heure actuelle, on retrouve ces protections dans les assurances, les comptes d’épargnes et les investissements fiables. Parce que oui, nous ne pouvons plus nous permettre de vivre du jour au lendemain. Il nous faut vivre de façon sécuritaire.

Chapitre 8 : Le marchand de chameaux de Babylone

Dans ce chapitre, vous retrouverez l’histoire du marchand de chameaux de Babylone, Dabasir, et de Tarkad, fils d’Azure. Depuis deux jours, ce garçon n’a avalé que deux figues.

Il a déjà fait les cent pas devant l’auberge dans l’espoir que quelqu’un puisse lui emprunter quelques pièces pour s’acheter un bon repas. Soudain, il voit Dabasir à qui il doit de l’argent.

Dabasir lui lança qu’il allait peut-être lui rendre l’argent qu’il lui avait prêté.

« Je regrette », répond Tarkad en bafouillant et en rougissant. « Je ne peux pas, je ne les ai pas. », continua-t-il.

Le marchand lui ordonna d’aller retrouver cet argent pour le lui rembourser. Il lui dit que l’homme qui ne pensait qu’à emprunter n’allait jamais réussir dans sa vie et qu’il serait sujet à la malchance. Il lui demanda ensuite de l’écouter lui raconter une histoire le temps qu’il mangeait.

Tarkad devait s’asseoir devant cet homme qui allait dévorer un gigot de chèvre. Des convives, qui étaient eux aussi intéressés par l’histoire de Dabasir s’approchaient pour s’asseoir en arc de cercle. Ils mangeaient tapageusement et Tarkad était le seul à n’avoir rien à manger.

Dabasir commença par dire que l’histoire qu’il allait raconter fut celle de sa jeunesse et ce qui lui a permis de devenir un marchand de chameaux. Disant sans expérience, il ne savait pas vraiment que celui qui dépense plus qu’il ne gagne ne fait que s’attirer de l’infortune.

Ces malheurs peuvent très vite former des tourbillons et de l’humiliation où il est souvent difficile de s’en sortir. Il a dépensé sans jamais compter. Il accumulait rapidement des dettes. Les choses s’enveniment alors qu’il était même arrivé à fuir Babylone.

Très vite, il s’est associé à des voleurs de caravanes de marchand. Avec des gains vite gaspillés, il était attaqué et dépouillé par les protecteurs des marchands. Il fut vendu comme esclave.

Son maître, qui était un chef du désert syrien, l’a amené devant ses quatre femmes où il devait être eunuque. Effrayé, il se trouvait debout devant ces femmes qui l’observaient. La plus vieille qui était Sira lui adressa la parole de façon froide pour lui faire comprendre qu’elle cherchait des gardiens de chameaux.

Il eut la mission de la conduire en chameau où elle le souhaitait. Il lui expliqua qu’il n’était pas esclave de naissance. Celle-ci lui répondit qu’il ne pouvait plus être un homme libre étant donné que c’est sa faiblesse qui l’a mis dans cette situation. C’est alors qu’il lui raconta que sa situation lui venait de son incapacité à rembourser ses dettes.

Un jour, Sira lui demanda s’il possédait une âme d’homme libre ou une âme d’esclave. Et il répondit bien évidemment qu’il avait une âme d’homme libre. À ce moment, elle lui donna l’occasion de prendre deux chameaux et de se sauver. Elle lui demanda de payer toutes ses dettes.

Il a traversé le désert, a failli mourir avec ses chameaux, mais il était animé par le fait que les dettes étaient ses ennemis et les personnes à qui il les devait étaient ses amis. Pour la simple raison qu’ils l’avaient fait confiance. Ces pensées l’ont aidé à retrouver le chemin vers Babylone.

L’âme d’un homme libre est celle qui voit la vie comme étant une série de problèmes à résoudre. Et il travaille pour les résoudre. Il avait l’objectif de combattre ses ennemis qui étaient ses dettes, et d’honorer la promesse qu’il a faite à ses amis, celle de les rendre.

Le marchand de chameaux se tourna vers Tarkad et lui demanda s’il a déjà choisi une voie qui le rendait fier de lui. Il l’interrogea s’il avait l’intention d’honorer ses dettes et devenir un homme respecté à Babylone.  

Tout ému, Tarkad lui répondit « Tu m’as montré le chemin. Je sens déjà monter en moi l’âme de l’homme libre. »

Pour finir son récit, Dabasir ajouta qu’il était vraiment déterminé à rembourser toutes ses dettes. Il avait demandé à Mathon le prêteur de lui fournir un plan de remboursement qu’il allait suivre à la lettre et jusqu’au bout. Dès lors, il disait que ses prêteurs étaient redevenus ses amis.

Le marchand de chameaux avait appris une grande vérité. Les hommes sages de son époque l’appliquaient. Cette vérité avait aidé de nombreux gens à faire face à leurs difficultés. Elles l’ont amené au succès. Désormais, elle appartient à tous ceux qui ont lu ces lignes.

Comme on dit, quand on veut, on peut. La leçon à retenir de ce chapitre est que seule la détermination nous permet de trouver les moyens de parvenir à nos objectifs.

Chapitre  9 : Les tablettes d’argile de Babylone

Le 21 octobre 1934, Alfred Shrewsburry, du département d’archéologie du collège St Swithin de l’université de Nottingham, envoie un courrier au professeur Franklin Caldwell de l’expédition scientifique britannique, à Hillah en Mésopotamie.

Le professeur aurait découvert dans les fouilles de cinq tablettes d’argile à Babylone. Il les a expédiées à Shrewsburry pour qu’il puisse les traduire.

Lorsqu’Alfred Shrewsburry lui envoie les traductions des cinq tablettes d’argile, il lui avoue dans sa lettre d’accompagnement qu’il a été fasciné par ces tablettes. Il raconte qu’il eut de réels plaisirs à les traduire. Il a été surtout surpris au niveau du contenu des textes.

Ces derniers évoquaient la difficulté d’un prénommé Dabasir à rembourser ses dettes. Dans les récits de ces tablettes, cette personne explique le meilleur moyen de payer ses créances. Un moyen qui était jusqu’alors méconnu d’Alfred Shrewsburry.

Mais en plus d’avoir exposé la technique pour payer sa dette, il en proposait également pour acquérir de l’or et remplir son porte-monnaie.

En terminant sa lettre, Alfred Shrewsburry avoue que sa femme et lui allaient appliquer la méthode pour mieux gérer leurs finances.

Voici ce qui en résulte de la traduction des tablettes :

Tablette n° 01

Sur cette tablette numéro 01, Dabasir s’engage à rembourser ses dettes et à devenir un homme riche. Il y inscrivait qu’il venait de sortir de l’esclavage en Syrie et qu’il souhaiterait devenir un homme digne de respect dans sa ville natale qui est Babylone. Il grave donc sur de l’argile le dossier présentant toutes ses affaires.

Il y écrivait qu’il était déterminé à suivre un plan précis en vue de trois objectifs distincts :

  • Il s’engage à mettre de côté le dixième de tout ce qu’il gagnait. Cette part constituera son épargne.
  • Il s’engage également à prendre les sept dixièmes de tout ce qu’il gagne pour survenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Il va donc consacrer cette part pour la nourriture, l’habillement, etc. Il s’impliquera à ne pas dépenser plus que cette somme.
  • Le troisième objectif, il l’a inscrit dans la seconde tablette.

Tablette n° 02

Sur cette deuxième tablette, il continue à évoquer le troisième but de ce projet qu’il entreprend. Il s’agit du plan qui prévoit que ses dettes devront être payées par ses propres gains.

Il écrivit également que les deux dixièmes de ses revenus seront départagés de façon équitable à tous ceux à qui il a emprunté de l’argent. Il y mettait alors tous les noms des personnes avec qui il devait de l’argent.

Tablette n° 03

Sur cette troisième tablette, il dévoile la somme totale qu’il doit à ses créanciers. Il dit que si certains acceptent le plan qu’il essaie de suivre, d’autres ne sont pas contents et souhaitent être remboursés de l’intégralité de leur argent. Mais, il traite tous ses remboursements de manière impartiale et ne fait de faveur à personne.

Tablette n° 04

Sur cette quatrième tablette, il avoue avoir travaillé très dur afin de devenir ce commerçant de chameaux qu’il est aujourd’hui. Cela lui a notamment permis de gagner environ dix-neuf pièces d’argent. Ses créanciers sont devenus plus cléments à son égard. Il affirme que son plan avait une importante valeur parce qu’il avait permis à un esclave de devenir un homme honorable.

Tablette n° 05

Sur cette dernière tablette, il écrivait que ces prêteurs lui parlaient dès lors avec considération et ont arrêté d’être méchants. Il précise le succès de ce plan qui lui a permis de rembourser toutes ses dettes, mais en plus de cela, lui a aussi donné la possibilité d’avoir de l’agent de côté. Il le recommande à tous ceux qui souhaitent évoluer comme lui.

Dabasir, fraîchement libéré de son esclavage applique dans la première tablette la loi des 10% pour pouvoir payer sa dette. Tous les mois, il met de côté un dixième de ses biens. Avec 7/10 de ses avoirs, il survient à ses besoins et à celle de sa famille. Il évite toute dépense inutile. Ses dépenses indispensables doivent concerner uniquement la nourriture et les habits.

Sur la deuxième tablette, il évoque la troisième étape de son plan : rembourser ses dettes avec 2/10 de ses revenus. Ce qui va prendre encore un peu de temps. Ces emprunteurs devront donc redoubler de patience. Et comme il l’évoque, certains d’entre eux ne sont pas vraiment contents de lui.

Avec la troisième tablette, ses efforts commencent à porter ses fruits. Il arrive à rembourser ses dettes et ses créanciers l’accueillent de plus en plus avec clémence. Bien que certains l’insultent encore.

Arrivée à la quatrième tablette, il est sur le point d’arriver à ses fins. Il travaille avec ferveur dans son commerce de chameaux pour gagner plus et payer ses dettes. Mais, il est aussi arrivé à mettre de côté.

Si lui et sa femme ne pouvaient manger que des céréales, ils ont pu au fur et à mesure varier leur alimentation en intégrant de la viande. Ils ont pu aussi s’offrir de nouveaux habits.

En suivant ce plan strict qui demande de la persévérance, Dabasir et sa famille ont pu devenir riches et rembourser leurs dettes. Si on transpose l’histoire à notre époque, il peut être question de prêt bancaire. La même attitude peut être adoptée pour éviter le surendettement.

Bien gérer ses revenus permettrait d’augmenter son pouvoir d’achat et rembourser ses crédits. Il est également essentiel de trouver un placement à la fois sûr et rentable pour ses 10%. Dabasir recommande son plan à tous ceux qui souhaitent aller de l’avant.

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Chapitre 10 : Le Babylonien le plus favorisé par la chance

Ce chapitre relate l’histoire de Sharru Nada, un prince marchand de Babylone, qui travaillait toujours aussi dur même s’il disposait déjà de toute la fortune qu’il lui faut pour vivre dans l’abondance.

Avançant fièrement à la tête de sa caravane, il ramenait Hadan Gula de Damas. Ce jeune homme est le petit-fils de son ancien partenaire, Arad Gula, vers qui il éprouvait une gratitude infinie.

Hadan Gula lui demanda pourquoi il travaillait toujours aussi dur avec sa caravane quand bien même il était déjà très riche. Il lui dit qu’il avait toujours le désir de vivre à Babylone, la ville où son grand-père a fait fortune, mais que son père et lui ne connaissaient pas son secret pour attirer les shekels d’or.

Sharru Nada ne lui répondit pas. Ils passèrent devant un champ où trois vieillards qu’il reconnut labouraient. Il s’est mis à raconter que quarante ans auparavant, il retournait la terre sur ce même champ et que le bon vieux Meggido était enchaîné avec lui.

Surpris, Hadan Gula lui demanda s’il avait dit qu’il était vraiment enchaîné avec Meggido. Sharru Nada enchaîna que oui. Ils auraient porté un collier de bronze autour du cou et étaient reliés à une lourde chaîne.

Il était devenu esclave après que son frère ait tué son ami et que la femme de celui- ci l’a vendu aux marchands d’esclave quand son père n’avait pas pu payer sa libération.  

Il raconta que Meggido lui disait qu’il aimait travailler, car le travail lui avait apporté de bonnes choses. Ils devaient se dire qu’ils faisaient du bon travail pour un bon maître. De cette façon, ils auront plus de chance d’être achetés dans de bonnes conditions, et sans être battus.

Certains hommes détestaient le travail et en faisaient leur ennemi. Meggido, d’après Sharru Nada, en avait fait son ami et il lui fit promettre que s’il avait un maître, il devait travailler aussi dur que possible. Quand un fermier leur approchait et les regardait d’un œil intéressé.

Meggido l’interrogea sur sa ferme et ses récoltes, et le convainquit qu’il lui serait d’une grande utilité. Il suivit bientôt son nouveau maître et disparut.

Un gros homme s’approcha et demanda s’il y avait un pâtissier parmi eux. Sharru Nada lui avait soumis l’idée qu’avec ses compétences, il pouvait le former et qu’à son tour, étant jeune, il ferait de son mieux pour remplir sa bourse, d’autant plus qu’il aimait travailler.

À sa grande joie, le contrat fut conclu entre lui et le marchand d’esclaves. À son tour, il partit avec Nananaid, son nouveau maître.

Ce dernier lui enseigna comment moudre l’orge, comment monter un feu dans le four, comment pétrir le pain, comment faire des gâteaux au miel… Puis, il lui proposait de vendre des gâteaux aux hommes affamés de la ville, ce sur quoi Nana-naid accepta de lui reverser une petite part des bénéfices.

En se promenant chaque jour avec son plateau, il eut rapidement trouvé des clients réguliers. Et Nananaid, bien content de son succès, lui donna volontiers sa part de gains qu’il conservait soigneusement dans un sac. Meggido avait raison de dire qu’un maître apprécie le bon travail de ses esclaves.

Un de ses clients n’était autre que le grand-père Hadan Gula, Arad Gula, qui appréciait son dynamisme, son goût du travail bien fait et sa volonté d’économiser. Il devint son ami qui s’entretenait toujours avec lui, bien des années plus tard.

Un jour, il l’attendait dans la cour de la maison de son maître. L’embrassa comme un frère, il lui annonça qu’il avait besoin d’un partenaire pour ses affaires à Damas tout en présentant une tablette d’argile où son titre y figurait. Ses yeux se remplirent de larmes de reconnaissance envers Arud Gula qui lui a rendu en homme libre.

Et Sharru Nada termina qu’au moment où il était dans la plus grande détresse, le travail s’est trouvé être son meilleur allié.

Hadan Gula n’a pas attendu longtemps pour lui demander si le travail était vraiment la clé de la richesse de son grand-père.

Sharru Nada lui répondit que oui. C’est certainement la seule clé et que les dieux ont également apprécié ses efforts et l’ont récompensé.

Hadan Gula lui confia alors qu’il avait toujours espéré devenir un homme tel que son grand-père. Il dit n’avoir jamais compris quel sorte d’homme il était, mais que Sharru Nada lui a montré.

Un sommaire sur l’histoire de Babylone

Dans les différents livres d’histoire, le nom de Babylone évoque toujours la richesse et tout ce qui peut être rattaché à la splendeur. À la lecture de ces pages, on pourrait croire que cette ville a été dotée de ressources naturelles abondantes, de mines d’or, de forêt, de voies naturelles propices pour les échanges commerciaux.

Ce qui pourtant n’était pas le cas. Cette cité s’est localisée le long de l’Euphrate qui était une terre très aride où il n’y avait pas de mine ni de pierres de construction.

La ville Babylone est la parfaite illustration d’un endroit où l’être humain pouvait atteindre ses objectifs par les seuls moyens qu’il a à sa disposition. L’unique ressource était le fleuve. Les ingénieurs babyloniens ont travaillé dur pour dévier cette eau avec des barrages et d’immenses canaux d’irrigation de la vallée.

Un ouvrage qui a permis des récoltes abondantes qu’on n’a jamais vues auparavant. Les dirigeants de Babylone ont pu l’apporter à la prospérité grâce à leur sagesse, leur endurance au travail et leur sens de la justice. La ville était couverte de champs fertiles. Elle abritait de riches marchands et des commerçants qui traitaient leurs affaires de ville en ville.

Aujourd’hui, cette ville reste immortelle bien qu’elle ait disparu. Sa sagesse a été conservée par le biais de tablettes d’argiles. On y gravait des textes, des poésies, des décrets royaux, des titres de propriété, des lois, etc. Toute une bibliothèque entière a été découverte par les archéologues. Les Babyloniens, une civilisation qui remonte à 8000 ans, étaient des financiers aguerris et des commerçants intelligents.

La ville de Babylone a été structurée telle une cité moderne où on pouvait voir des quartiers résidentiels, des magasins et des rues. On peut contempler les murailles de Babylone, des édifices en briques cuites qui sont placés au même rang que les pyramides.

Immenses, elles pouvaient atteindre 52 m de hauteur avec 15 à 17 m de longueur. L’art y prospérait. Elle blottissait des artisans peintres, des sculpteurs, des tisserons, etc. On y trouvait également des fabricants d’armes.

Bien que l’invasion sassanide au IIIème siècle ap JC ait précipité sa chute, sa sagesse a su traverser les temps. La vallée de Babylone n’est aujourd’hui qu’une plaine désertique balayée par les vents. Elle ne reste pas moins un patrimoine historique.

Les préceptes décrits par l’auteur dans ce livre ont permis à la rendre dans une ville opulente. Surtout certaines habitudes de sa population qui leur permettait de faire fortune. Elle n’avait effectivement aucun mal à acquérir la prospérité financière.

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Conclusion

J’ai adoré « L’homme le plus riche de Babylone ». J’étais captivé par l’histoire d’Arkad, mais aussi par ces hommes déterminés à acheter leur liberté et se libérer de leurs chaînes d’esclave pour devenir des hommes libres.

Tous les matins j’avais hâte de lire ces histoires riches en sens et en leçons.

Des leçons simples que la plupart d’entre nous peuvent facilement appliquer. Peut-être pas au point de devenir riche, mais elle permette à ceux qui les applique de vivre dans l’aisance et d’avoir une bonne santé financière.

Car ce qu’il faut dire, c’est que bon nombre d’entre nous (moi y compris, et même le premier) avons peine à appliquer des principes simples comme économiser une partie de ses revenus, savoir réaliser correctement des placements boursiers, et éviter d’écouter les conseils de tati Micheline sur l’investissement et l’entreprenariat.

Il faut reconnaitre que depuis l’époque Babylonienne, ces principes ancestraux sur l’or et l’enrichissement qui, disons-le, sont simples, n’ont guère changé, et demeurent au contraire des bases fondamentales. Celles qui ont permis à des millions de lecteur à travers le monde depuis la publication de ce livre de s’enrichir

« L’homme le plus riche de Babylone » nous fait prendre conscience de l’importance d’épargner et de surveiller ses dépenses, notamment celles qui sont inutiles et dont on peut facilement se passer.

Je recommande « L’homme le plus riche de Babylone » à tous mes amis et mes proches.

Je vous le recommande également.

Si vous avez lu le livre « L’homme le plus riche de Babylone » de George Samuel Clason, quelle note lui donneriez-vous ? Dites-le moi dans les commentaires.

Si vous avez aimé cette chronique, ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires, et de le partager sur les réseaux sociaux.

Je vous dis à très bientôt sur mon blog « Des livres pour réussir » pour de nouvelles chroniques et résumés de livres.

Azeddine.

Points forts du livre L’homme le plus riche de Babylone

  • Un voyage dans le temps à l’époque de la cité mythique de Babylone.
  • Les leçons et la morale de ce livre  sont universelles et intemporelles.
  • Un livre très facile à lire et à comprendre.
  • Les principes financiers de ce livre sont faciles à appliquer par tout le monde

Points faibles du livre L’homme le plus riche de Babylone

  • Certain principes sur l’économie et l’enrichissement sont répétés dans plusieurs histoires.
  • Les 5 lois de l’or peuvent paraitre un peu trop simples, voir fantaisistes.

Ma note

Note : 4.5 sur 5.

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